Retrouvez ce qu’il ne fallait pas manquer dans l’actualité du travail hybride ces deux dernières semaines.
Signé par plusieurs universitaires spécialisés dans les ressources humaines et le management, ce papier paru dans la revue The conversation (puis repris par le JDD et Maddyness) explore le phénomène de Grande Démission à la française. La tendance n’est pas nouvelle, nous disent les auteurs car la pénurie de recrutement était là avant la pandémie. L’enseignement principal est le suivant : les salariés remettent en cause le pacte moral et social proposé par les entreprises et ce notamment du fait du télétravail, de l’écologie ou encore de la désyndicalisation.L’on apprend aussi que dans le secteur de l’énergie, on recrute des boulangers et esthéticiennes aux postes d’opérateurs pour palier le manque de main d’oeuvre.
Télétravail : il tombe dans son escalier, la justice conclut à un accident de travail
C’est l’histoire d’un homme qui au réveil quitte sa chambre pour rejoindre son bureau installé à l’étage inférieur afin d’y télétravailler. Badaboum, il tombe dans l’escalier et se fracture une vertèbre thoracique. Est-ce ou non un accident du travail ? La justice allemande a répondu oui, la semaine dernière, considérant qu’il s’agissait d’un accident de trajet domicile-travail. L’information a été relatée dans différents médias dont Capital. Cet évènement soulève les ambigüités assurantielles concernant les télétravailleurs.
Aux Etats-Unis, l’imbroglio juridique pour la gestion des employés à distance selon les états
Cet article paru sur le site de Reuters évoque le sujet du cadre juridique du télétravail outre-Atlantique, qui varie selon les états. Plusieurs problématiques sont abordées par les auteurs du papier, Mark Goldstein et Saranne Weimer tous deux avocats en droit du travail aux Etats-Unis :
Comment veiller à compter et payer les heures supplémentaires des employés qui y sont éligibles en télétravail ? Les petites tâches réalisées hors du shift doivent bien être prises en considération par l’employeur, nous disent les auteurs, tout comme le fait de répondre aux mails ou aux appels hors de la journée de travail.
Autres interrogations, à quelle loi le télétravailleur exerçant depuis un état différent du lieu de son bureau est-il soumis ? Et par extension, à quelle politique fiscale ?
Mais aussi, comment l’employeur prend-il en charge les frais liés au télétravail selon les états ? Si la Californie exige que les entreprises remboursent les dépenses engagées par les employés en télétravail, d'autres juridictions sont silencieuses ou imprécises à ce sujet.