Voici ce qu'il faut retenir de l'actualité du travail hybride de ces dernières semaines.
Difficile de se frotter à l’exercice de la revue de presse du travail hybride sans évoquer la récente déclaration d’Elon Musk à ses collaborateurs, leur imposant d’arrêter le télétravail. « Toute personne qui souhaite faire du travail à distance doit être au bureau pour un minimum de quarante heures par semaine ou quitter Tesla » a-t-il asséné aux salariés par courriel. Et ce quelques jours avant d’annoncer à ses équipes une réduction de 10% des effectifs. « Le milliardaire a encore fait preuve de sa brutalité légendaire » selon le journaliste Jean-Michel Bezat, qui est revenu dans une chronique parue dans Le Monde sur le mode de management de l’entrepreneur mondialement connu.
Seul un actif sur trois travaille à distance au moins une fois par semaine rappelle ce papier de la BBC, citant une récente étude de la Fondation Jean Jaures. C’est beaucoup moins que nos voisins européens, qu’ils soient allemands, italiens ou encore britanniques. La faute à une culture professionnelle différente : ici, nombreuses sont les décisions qui sont prises à la machine à café. Last but not least, l’hybride n’est pas non plus répandu au Japon, où la communication non verbale joue un rôle très important dans l’univers professionnel nous enseigne cet article signé par Mark Johanson.
Le télétravail pourrait doper la productivité. C’est le constat du rapport du conseil national de la productivité paru le mois dernier, et selon lequel le distanciel pourrait booster de 5 à 9 % la productivité. La fréquence optimale du travail à distance se situerait "entre deux et trois jours par semaine" peut-on lire dans le rapport. Ce document souligne également la fracture sociale qui émerge dans l’accès ou non au travail à distance : en moyenne, dans les pays de l’OCDE, environ plus de la moitié des travailleurs hautement qualifiés peuvent travailler à domicile contre seulement un cinquième des travailleurs peu qualifiés.
Pilote de vols dans l’espace, contrôleur aérien pour les drônes, télé-chirurgien: 85 % des métiers de 2030 n’existent pas encore. Pour La Tribune, la journaliste Clio Bayle met en lumière cinq types d’emploi du futur.
Offishall est une solution de gestion de présence des collaborateurs qui a pour objectif d'accompagner les structures dans la mise en place du mode de travail hybride - alternance entre télé-travail et présentiel. L'entreprise permet chaque jour à des milliers d’utilisateurs de savoir qui est où quand et donc de (mieux) se retrouver au bureau. L'outil Offishall Planning contribue à booster l'attractivité des structures en les aidant à relever le grand défi RH de la décennie : celui de la flexibilité du travail.