Plus d'un tiers des salariés français étaient en détresse psychologique à l'automne dernier. Découvrez nos conseils pour prévenir les risques d'isolement et de burn-out liés au télétravail.
Constat : La dégradation de la santé mentale des collaborateurs au fil de la crise sanitaire
Depuis le début de la pandémie, les confinements successifs et le télétravail forcé ont provoqués une dégradation de la santé mentale des collaborateurs, avec notamment une augmentation des burn-out, comme l'indiquent les chiffres communiqués par Santé Publique France en 2021 :
Solutions :
Dans ce contexte, plusieurs pistes sont actionnables pour prévenir les risques psycho-sociaux au sein de votre structure :
Il faut d’abord enseigner aux collaborateurs les bonnes pratiques de l’hybride et les inciter à les appliquer.
⇒ Exercer une activité sportive régulière
⇒ S’aérer au moins une fois par jour.
⇒ Se déconnecter totalement en soirées et week-ends
Comment prévenir le burn-out ? Avec Aurélie Mora, psychologue.
L’entreprise peut mettre en action ces recommandations via des politiques incitatives :
⇒ Offrir aux collaborateurs la possibilité de télétravailler ailleurs que depuis chez eux. Le télétravail a souligné les inégalités sociales entre les collaborateurs, qui ne bénéficient pas du même confort lorsqu’ils sont à distance. L’employeur doit pouvoir proposer au collaborateur des espaces de coworking à proximité de leurs domiciles, ou des tiers-lieux. Nous recommandons aux structures de mettre à disposition des collaborateurs un abonnement à un espace de coworking afin de pouvoir télé-travailler ailleurs que depuis le domicile et ce en vue de prévenir la sédentarité, l’isolement et le surmenage.
Certains hôtels sur le territoires proposent des espaces de bureaux. Cette option peut être utile pour les collaborateurs habitants loin et souhaitant néanmoins travailler hors de leur domicile.
Deux ans après le début de l’épidémie, les fondements du pacte collaborateur/employeur se sont transformés. Flexibilité, confiance, meilleur équilibre pro - perso ou encore liberté d’organisation du temps de travail : tels sont les nouveaux crédos de la majorité des travailleurs post-covid. Le travail hybride sera la norme avec 2 à 3 jours de télétravail en 2025, selon la dernière enquête mené par l’ANDRH et le cabinet BCG.
Qu’il soit intégral, régulier ou occasionnel, le recours au télétravail semble aujourd’hui incontournable pour doper l’attractivité des entreprises et leur marque employeur. Si le travail à distance a de nombreux avantages - économie du temps de transport, baisse d’émissions de CO2, liberté d’organisation du collaborateur - il comporte aussi différents risques psychologiques, sociaux, assurantiels, manageriaux ou encore organisationnels.
Comment les éviter ? Quels dispositifs faut-il mettre en place pour accompagner au mieux l’hybridation du travail dans les structures ? Comment faire de l’hybridation une opportunité pour les structures plutôt qu’un obstacle ? Découvrez ici nos conseils et bonnes pratiques à adopter pour relever le défi de la transition hybride.